dimanche 10 février 2013

Dextrogyre

27 janvier

En chimie, un objet destrogyre dévie la lumière polarisée.

Ma petite lumière du samedi soir n'était pas polarisée. Elle était simplement une étincelle d'amitié, un clin d'oeil lumineux dans une salle comble pleine d'adultes trop sérieux.

La semaine dernière, pour mon anniversaire, mon amie m'a invitée à partager un dessert dans un café. Et hier, dans ce café bondé, prise dans nos discussions de filles sans fin, confortablement calées dans nos banquettes, à attendre ledit dessert, c'est une flamme qui étincelait dans tous les sens qui s'est dirigé vers nous.

Je n'ai même pas saisi tout de suite que ce joli feu de bengale sur la part de gâteau m'était destiné. Et alors qu'il était déposé devant moi avec les souhaits d'anniversaire tous simples de la serveuse, je tapais dans mes mains comme la gamine que je sais devenir, les yeux émerveillés devant ma première bougie d'anniversaire de l'année.

À ce moment, mon amie, ravie de sa surprise, m'a dit quelque chose de très gentil : 'Je savais que toi, tu saurais apprécier. Je ne l'aurais pas fait à n'importe qui.'

Eh bien oui. Il y a des petites choses formidables comme ça, dans la vie. Comme un feu de bengale dans une salle sombre, au milieu d'inconnus, qui brille juste pour vous, spécialement pour vous. Et qui vous donne ce qu'une autre de mes amies appelle avec beaucoup de bon sens : un petite tranche mince de bonheur.

Ma petite lumière du samedi dansait dans tous les sens. Pour mon plus grand plaisir. Et moi je vais continuer à vous éclabousser de mots pendant toute une année :)

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