vendredi 4 janvier 2013

Le courant à travers les kilomètres

2 janvier 2013

La beauté de l'amitié, c'est qu'elle ne se compte pas en heures, pas en proximité. Pas en temps.
Elle est un cadeau intemporel, qui se repose parfois au coeur du quotidien en attendant la prochaine rencontre, toujours comme si on s'était vu la veille.

Mes amies sont tout près ou à des kilomètres. Mais toujours là si j'ai besoin d'elles.  Pas besoin de la proximité des bandes adolescentes qui, si elles dépassent 24 h sans se voir, sont persuadées d'avoir été oubliées.

Mes amies sont si près de mon coeur que la distance n'efface jamais le courant qui passe entre nous, notre complicité. Nos fous-rires, qui s'éveillent dans les cinq premières minutes de toutes nos retrouvailles, sont la preuve que l'on se tient.

La beauté des copines, c'est aussi les bouteilles partagées, la tête qui tourne, la tête qui est lourde, les trois jours de lendemain de veille mais qui en valent la peine. C'est placoter tellement à tort et à travers qu'on peut en perdre la voix. C'est décider de rester dormir parce qu'il est impensable de reprendre la route, trop fatiguée ou trop avinée, mais tellement heureuse, en sécurité, accueillie et ensembles.

Ce courant-là, il est sans jugement, plein d'écoute : il dédramatise, il réchauffe, il consolide. Vouaip, je me charge à mes copines. Sans remords. Parce que c'est un échange. Un plaisir partagé, enrichissant. Qui gonfle à bloc pour des mois, malgré la distance et le rythme de vie de chacune.

Mes copines, ce n'est pas une foule. Pourtant, elles en valent des milliers chacune. Elles sont toutes pleines d'une énergie exceptionnelle et personnelle. Et avec elles, je me sens partie prenante de notre belle énergie rigolote. Je sens que moi aussi, je participe à ce beau courant.

1 commentaire:

  1. C'est très beau cela, ça réchauffe le coeur et remet du courant dans la pile... Merci...

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